Ouvrez les portes du monde grâce à une sélection d’œuvres venues d’ailleurs. Romans traduits, récits de voyage, classiques et nouvelles voix : la littérature étrangère vous invite à explorer d’autres cultures, d’autres langues, d’autres façons de raconter l’humain.
Des États-Unis au Japon, de la Norvège à l’Argentine, chaque livre est une passerelle entre les mondes, un miroir où l’on se reconnaît autant qu’on se découvre.
Taz et Marnie vivent au fin fond du Montana, dans une vieille bicoque où tout est à refaire. Un chantier qui n’en finit pas, avec les dettes qui s’accumulent et les boulots un peu trop rares. Mais ils sont heureux, ils rayonnent de bonheur, d’amour, de solidarité. Marnie rabroue Taz, le met dans le droit chemin, lui rappelle la réalité des choses, un peu brute, franche, mais le sourire et la tendresse à tous les coins du cœur. Taz aime faire bien les choses, passe des heures à assembler un meuble, se laisse déborder par toutes les tâches, mais son amour absolu et pur pour Marnie le guide, le fait avancer, le cadre.
Et Marnie va pousser un peu plus fort Taz à faire les choses, parce que Marnie a le ventre qui s’arrondit chaque mois un peu plus. Et bientôt il faudra une vraie maison pour un vrai bébé.
Puis le drame.
Cinquante pages, le lecteur ou la lectrice, est déjà plein d’amour pour ce couple authentique, généreux et beau, et Pete Fromm brise le cœur de Taz et le nôtre en même temps.
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Un psychanalyste se prépare à la retraite. Il a fait le calcul, il lui reste 800 entretiens avant de pouvoir tout arrêter. Cartésien, lassé, blasé, désabusé, solitaire, il n’a plus que cet objectif en tête. Sans autre projet que son fauteuil et un bon livre.
Mais voilà que sa secrétaire accepte une nouvelle patiente. Elle a insisté pour être suivie par lui. Mécontent, il la reçoit tout de même.
Et là, un décalage dans sa routine, une étrangeté dans son regard, un parfum de pomme sur la peau, le psychanalyste est touché, perturbé, curieux.
Agathe est allemande, en perte de repère, de goût pour la vie. Elle casse la distance professionnelle instaurée par le psychanalyste, elle le bouscule, le sort de sa zone de confort.
À cela s’ajoute l’absence soudaine de la fidèle, assidue, et ordonnée secrétaire, qui pour la première fois va ouvrir au psychanalyste la porte vers sa vie privée.
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Starlight est un indien, qui vit reclus avec son pote et compagnon de travail. Il connaît la nature autour de lui parcœur, il s’y sent bien, en accord avec le monde et avec lui-même. Il a été élevé par un Vieux qui lui a appris ça. Depuis, parfois il s’échappe quelques jours, et pendant ses échappées solitaires, il prend des photos d’animaux sauvages. Qui le laissent approcher de très près, tant il est en adéquation avec l’univers et eux. Des photos magnifiques qu’il vend, par l’entremise du type qui tient le labo photo de la ville.
À part ça, il travaille à la ferme, avec Roth. Le mec petit, musclé, hâbleur, charmeur, le cœur sur la main. Un duo qui fonctionne.
Puis un jour Emmy et sa gamine Winnie débarquent. Chopées pour vol à l’étalage dans un supermarché, Starlight décide de les héberger. Gîte et couvert, plus une petite paie, en échange Emmy devra cuisiner, laver, aider à quelques tâches… etc…
Emmy fuit Cadotte. Un compagnon alcoolique bien trop violent.
Toute sa vie, Emmy n’a connu que l’alcool, le sexe rapide, violent, brut. Des histoires sans lendemain. Elle n’a jamais eu personne sur qui compter. Et tout ce qui compte désormais c’est survivre et protéger sa fille Winnie.
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Un été caniculaire à Sydney, on parle sécheresse, écologie. Une famille de bourgeois avec plein de petits problèmes. Marie, la mère, divorcée, ne peut plus rester dans la grande et belle demeure familiale. Elle n’en a plus les moyens. Ses trois enfants essayent comme ils peuvent de bien faire les choses, mais avec cet égoïsme naturel de l’enfant qui pense à lui avant de penser à sa mère.
La vente de la maison est un crève cœur pour Marie.
Elle boit beaucoup, depuis toujours, mais là, elle boit encore plus.
Elle sent que sa vie lui échappe, qu’elle n’a plus vraiment le droit de dire ce qu’elle pense, ce qu’elle veut. Qu’elle a été toute sa vie une bonne épouse, une bonne mère au foyer. Le réconfort, elle le trouve dans la culture de son magnifique jardin et dans les ronronnements de Mopoke, sa chatte vieillissante et presque sénile.
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Jojo a treize ans, vit avec ses grands parents, sa mère et sa petite sœur, dans un Mississippi encore imprégné de racisme et de ségrégation. Jojo est métis. Sa mère Léonie est noire, belle, pas très futée, et pas tout à fait sortie de l’adolescence… Folle amoureuse de Michael – un blanc de bonne famille – dont elle attend avec fébrilité la sortie de prison.
Jojo affronte le monde avec sérieux, responsabilité et colère. Il prend soin de sa petite sœur, Kayla, qui trouve toujours le moyen de se lover contre lui ou de lui grimper sur les épaules.
Il n’a pas confiance en sa mère, qui se comporte avec trop d’insouciance, et se drogue.
Léonie fait ce qu’elle peut, mais au fond tout ce qu’elle veut c’est son homme. Elle aime ses enfants, mais ne sait pas quoi en faire.
Le grand père sert de parent référent à Jojo. Ensemble, ils discutent, se transmettent les choses. Il est solide, posé, aimant et doux. Mais aussi blessé et meurtrit par un passé douloureux, notamment un séjour au pénitencier où il a vécu et vu des choses affreuses sur lesquelles il ne parvient à mettre de mots.
La grand mère, sorcière chaman guérisseuse, est alitée, rongée de toutes parts par le cancer. Elle tente encore parfois de guider les siens, mais elle cherche au fond à mourir comme il faut.
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