Vivian Maier, en toute discrétion, Françoise Perron

En 2010, lors d’une vente aux enchères, John Maloof achète tout un lot de photos sur New York. Il découvre alors une œuvre photographique incroyable, d’une femme complètement inconnue du monde de l’art.

Alors que jusqu’ici nous savions quelques éléments sur la vie de Vivian Maier, à travers quelques témoignages, et un point de vue très américano-centré, Françoise Perron mène une enquête de fond. Elle part des racines familiales de Vivian Maier.

Celle qui de son vivant était employée comme nurse, se disait parfois française, parfois espionne, changeait de nom selon ses interlocuteurs, était parfois dure avec les enfants, mais toujours en lien avec eux.
Celle qui ne cessait de prendre tout en photo, et a amené l’art de l’autoportrait à un niveau inégalé, et est morte sans le sou, seule, soutenue financièrement, de loin, par ceux qu’elle a gardé et éduqué toute leur enfance.
Qui était Vivian Maier ?
Françoise Perron répond du mieux qu’elle peut à cette question. Originaire elle-même du Champsaur, comme la famille de la photographe, elle dresse un portrait complet, très humain, dans une recherche psychologique pleine d’empathie, elle donne du relief à cette femme qui n’avait jusque là qu’une ombre d’icône mystérieuse. Aujourd’hui, nous découvrons une partie des œuvres de Vivian Maier, Françoise Perron permet de découvrir la femme et l’artiste, d’appréhender ce qu’elle vivait, pensait, cherchait à faire, et de voir ses œuvres photographiques avec un regard plus affuté.

Editions Loco (septembre 2021)

Françoise Perron est née en 1947 dans le Jura. Un parcours professionnel atypique de magistrat la conduit en Polynésie Française, puis à Cayenne, en Guyane française, où elle occupera les fonctions de juge d’instruction. Elle est actuellement présidente de l’association « Vivian Maier et le Champsaur » qui à travers expositions et articles, en lien direct avec John Maalof et Jeffrey Goldstein (les propriétaires américains de plus de quatre-vingt dix pour cent de la collection), contribue activement à une meilleure connaissance de la photographe. Françoise Perron vit dans les Hautes-Alpes, à Saint-Julien, un petit village du Champsaur.

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